Accro à l'heavy metal, il reçoit une allocation d'invalidité

17 Janvier 2013

Un fait divers assez loufoque.

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Totalement "addict" à l'heavy metal, un Suédois de 42 ans s'est fait déclarer invalide par des professionnels. Une passion "handicapante" puisque cela l'empêchait de travailler. L’État suédois a donc décidé de lui verser une allocation d'invalidité pour aider Roger Tullgren à s'en sortir.

Roger Tullgren est un fan inconditionnel du genre de musique "heavy metal". Sa passion pour cette musique n'est pas des moindres puisqu'il se définit comme étant totalement accro, à tel point que cela l'empêche de trouver du travail.

Âgé de 42 ans, ce Suédois résident dans la ville de Hässleholm au sud du pays, est un homme pas comme les autres. En effet, si certaines addictions sont généralement envers des aliments ou des objets, Roger Tullgren, lui, c'est un genre de musique. D'ailleurs, trois psychologues ont décrit l'addiction de Roger comme étant une marque d'invalidité. "J'ai parlé à trois psychologues et ils ont finalement décidé que j'avais besoin de ça, pour éviter d'être discriminé encore une fois", a-t-il expliqué relayé par l'Huffington Post. Le Service du Travail suédois a même déclaré qu'une partie du salaire de Roger serait payée à leur frais afin qu'il puisse profiter de sa passion quand il le désire.

Quand Roger Tullgren n'écoute pas de heavy metal ou n'en joue pas, il se rend aux concerts. Et, il faut avouer que ce sont ses sorties favorites. En effet, rien que l'an passé, le quarantenaire a assisté à 300 concerts. A noter que son premier show de heavy metal était à l'âge de... deux ans !

Actuellement, Roger Tullgren occupe une place d'employé à la plonge dans un restaurant. A temps partiel, ce travail lui permet de toucher une certaine somme d'argent à la fin du mois en comptant, aussi, l'allocation d'invalidité accordée par l’État. Et, le patron de Roger doit être un homme compréhensif puisqu'il laisse le passionné organiser son emploi du temps en fonction des concerts auxquels il souhaite se rendre. Il lui permet même d'écouter sa musique à une seule condition : que cela ne dérange pas les autres employés.

Publié le 24 décembre 2012 par Maxime Lambert